Objectif distance : trail 50 km
10 conseils pour créer votre plan d’entraînement trail 50km
Passer de trails courts (10 à 20 km) à un trail de 50 km, c’est franchir un cap majeur dans la vie d’un trailer. Cette distance marque l’entrée dans le monde des efforts au long cours, où la gestion de l’énergie, la nutrition, le mental et l’adaptation au terrain comptent autant que la condition physique.
Ce guide s’adresse aux coureurs déjà expérimentés sur des distances intermédiaires, prêts à se lancer dans l’aventure d’un premier 50 km. Ici, pas de plan d’entraînement chiffré ou d’objectif chronométrique. L’idée est simple : arriver au bout dans les meilleures conditions possibles.
Nous avons déjà abordé les bases dans Débuter le trail et les exigences extrêmes dans Entrainement ultra-trail : 10 clés. Ce nouvel article se situe entre les deux : il vous donne les conseils essentiels pour atteindre ce cap mythique des 50 km, en intégrant des stratégies d’effort, de nutrition et de préparation éprouvées… et quelques alliés de choix parmi les produits Andros Sport.

1. Comprendre l’écart de distance… et de dénivelé
Un trail de 50 km ne se résume pas à courir “deux fois un 25 km”. Le changement est bien plus profond que la simple multiplication des kilomètres : l’effort devient exponentiel.
Sur 20 ou 25 km, vous pouvez encore “forcer” si vous avez mal géré votre allure ou votre alimentation. Sur 50 km, les erreurs se paient cash… et parfois dès la mi-course. La fatigue musculaire s’accumule au fil des heures, la glycémie baisse plus vite, et la lucidité peut vaciller dans les zones techniques.
Pourquoi la distance change tout
Après 4 à 5 heures d’effort, votre corps entre dans un mode énergétique différent :
- Les réserves de glycogène sont presque totalement vidées
- Le corps doit puiser davantage dans les graisses, ce qui demande plus d’oxygène et donc un rythme plus lent
- Les petits déséquilibres musculaires se transforment en gros problèmes (ampoule, crampe, frottement…)
- Le mental est sollicité presque en continu pour maintenir la motivation et la concentration
Le dénivelé : l’autre facteur décisif
Sur un 50 km, le dénivelé positif cumulé peut atteindre 1500, 2000… parfois 3000 mètres selon la course. Chaque montée prolongée sollicite intensément le cardio et les cuisses. Et si les montées font mal, les descentes peuvent être encore plus traumatisantes : les quadriceps doivent absorber les chocs à chaque pas, ce qui provoque des micro-lésions musculaires et peut rendre les derniers kilomètres très difficiles.
Exemple concret : sur un parcours de 50 km avec 2 500 m de D+, cela revient à gravir plus de 8 tours Eiffel… et à les redescendre. Imaginez l’impact sur vos jambes.
Gérer l’usure progressive
La clé pour réussir cette distance est de comprendre que chaque erreur de gestion au début (allure trop rapide, alimentation négligée, effort mal réparti) va se répercuter et s’amplifier dans la deuxième partie de course.
Conseils pratiques
- Étudiez le profil de course (courbes de dénivelé, nature du terrain, zones techniques) plusieurs semaines avant l’épreuve
- Identifiez les sections où vous pourrez relancer et celles où il faudra marcher
- Préparez-vous mentalement à affronter les longues montées… et les descentes éprouvantes

2. Allonger progressivement les sorties longues
Passer d’un trail de 20 km à un 50 km, c’est avant tout apprendre à tenir dans la durée. Les sorties longues deviennent alors la pierre angulaire de votre préparation : elles forgent l’endurance musculaire, habituent votre corps à puiser dans ses réserves et développent votre capacité mentale à rester concentré pendant plusieurs heures.
Y aller par paliers
Si vos sorties longues actuelles sont autour de 2h/2h30, inutile (et risqué) de sauter directement à 4h. Augmentez la durée progressivement :
- Toutes les deux semaines, ajoutez 20 à 30 minutes à votre sortie longue
- Alternez semaines d’augmentation et semaines plus légères pour éviter le surentraînement
- Objectif : atteindre 4h à 5h de sortie à 3-4 semaines de la course
Astuce : raisonnez en temps plutôt qu’en kilomètres. En trail, selon le dénivelé et le profil technique du terrain, 20 km peuvent durer 1h30… ou 3h30.
Varier les formats
Pour préparer un 50 km, il ne suffit pas d’allonger une seule sortie par semaine. Variez vos séances longues :
- Sortie unique longue : 30 à 35 km, proche du terrain de la course
- Week-end choc : deux sorties consécutives (25 km le samedi, 15-20 km le dimanche) pour simuler la fatigue cumulée
- Sortie en bloc : enchaînement vélo + trail, ou marche rapide + trail, pour travailler l’endurance globale tout en ménageant les articulations
Ces formats permettent de préparer les jambes et le mental à enchaîner les heures sans épuiser complètement l’organisme à chaque fois.
Travailler l’autonomie
Les longues sorties sont aussi l’occasion de tester votre gestion de l’eau, de la nourriture et de l’équipement :
- Emportez le volume de boisson que vous prévoyez pour la course
- Testez vos ravitaillements en condition réelle pour vérifier la tolérance digestive
- Habituez-vous au poids du sac et au maniement des bâtons si vous les utilisez
Simuler la course
Sur certaines sorties longues, reproduisez les conditions du jour J :
- Départ tôt le matin
- Équipement complet
- Ravitaillement prévu
- Terrain similaire (type de sol, dénivelé)
Ces répétitions vous permettront d’arriver sur la ligne de départ sans surprises.

3. S’entraîner au ravitaillement
Sur un trail de 50 km, votre estomac devient presque aussi important que vos jambes. Un coureur bien entraîné physiquement mais qui ne supporte pas de s’alimenter en course peut voir sa journée (ou sa nuit) tourner au cauchemar. La nutrition, c’est l’autre grande discipline du trail long.
Pourquoi il faut s’y préparer à l’entraînement
Lors d’efforts supérieurs à 3 heures, vos réserves de glycogène s’épuisent. Pour continuer à avancer efficacement, il faut recharger régulièrement :
- Apporter des glucides pour maintenir le niveau d’énergie
- Fournir des électrolytes pour compenser les pertes en sels minéraux liées à la transpiration
- Maintenir une bonne hydratation pour éviter les coups de chaud et les troubles digestifs
Mais votre système digestif n’est pas naturellement conçu pour “manger en courant” : il faut donc l’habituer progressivement.
Règle d’or : ne testez jamais une nouvelle boisson ou un nouvel aliment pour la première fois le jour de la course.
Que consommer et à quel rythme
- Objectif glucides : 40 à 60 g par heure (soit environ un gel boost + quelques gorgées de boisson isotonique, ou une barre énergétique fractionnée sur une heure)
- Alternez solide (barres, fruits secs, morceaux de banane) et liquide (boissons isotoniques) pour éviter la saturation gustative et digestive
- Buvez régulièrement, toutes les 10 à 15 minutes, même sans soif
- Alternez sucré et salé : au bout d’une certaine durée d’effort, l’organisme peut avoir du mal à assimiler des aliments sucrés. Il peut donc être intéressant de passer à des notes salées. Pensez aux gourdes mix salé Andros Sport, spécialement conçues pour les trails et les ultra-trails.
Les boissons isotoniques Andros Sport
Les boissons isotoniques Andros Sport sont conçues pour répondre exactement à ce type de besoin :
- Format pratique : facile à glisser dans un sac ou un porte-flasque
- Équilibre idéal entre sucres rapides et électrolytes
- Tolérance digestive optimisée pour les efforts longs
- Goût fruité qui reste agréable même après plusieurs heures de course
Leur nouveau format 33cl vous permet de mieux gérer vos portions en fonction de la durée entre deux ravitaillements, sans transporter inutilement un volume trop lourd.
Tester votre protocole
Sur vos sorties longues :
- Utilisez exactement les mêmes produits que ceux prévus le jour J
- Respectez les mêmes intervalles de prise
- Notez vos sensations : digestion, énergie, envie de boire ou de manger
- Ajustez selon ce qui fonctionne le mieux pour vous
Cela vous permettra d’arriver au départ avec un plan nutrition clair et éprouvé — et donc moins de stress.

4. Apprivoiser la gestion d’allure
Sur un trail de 50 km, le départ est souvent votre plus grand ennemi. L’adrénaline, l’euphorie du peloton et l’envie de “se placer” peuvent vous pousser à courir trop vite… et à le payer cher après 25 ou 30 km.
L’allure idéale est celle qui vous permettra de tenir jusqu’à la fin tout en évitant les gros coups de fatigue. Il ne s’agit pas de “gagner du temps au début”, mais de ne pas renoncer avant la fin.
Pourquoi ralentir au départ est vital
En début de course, vos muscles sont frais et vos réserves d’énergie pleines : il est très facile de se laisser emporter. Mais en trail long :
- Un départ trop rapide = consommation excessive de glycogène → défaillance plus tôt
- Surrégime cardiaque = fatigue prématurée et difficultés à récupérer son souffle
- Risque de blessures musculaires ou tendineuses en fin de course
Image simple : le 50 km n’est pas un sprint, c’est un voyage. Si vous brûlez tout votre carburant au départ, vous finirez à pied… ou à l’arrêt.
Comment trouver votre rythme
- Au cardio : restez sous 75-80 % de votre fréquence cardiaque maximale dans les 20 premiers kilomètres
- Aux sensations : vous devez pouvoir parler sans être essoufflé (“test de la conversation”)
- En montée : adoptez la marche active dès que la pente devient exigeante, même si vous vous sentez bien — c’est une stratégie, pas un signe de faiblesse
Apprendre à écouter son corps
Votre rythme ne dépend pas uniquement du profil de course : chaleur, vent, altitude et état de forme du jour jouent aussi un rôle.
- Ajustez votre vitesse si vous transpirez abondamment (perte de sels minéraux plus rapide)
- Ralentissez légèrement en cas de coup de chaud ou de début de crampe
- Accélérez uniquement si vous êtes sûr d’avoir assez d’énergie pour tenir jusqu’à l’arrivée
S’entraîner à gérer l’allure
Pendant la préparation :
- Faites des sorties longues avec départ volontairement lent, puis accélérez légèrement sur la fin
- Variez les terrains pour apprendre à adapter le rythme : technique en descente, régulier sur piste forestière, prudent en montée raide
- Simulez un départ en groupe sur quelques séances pour apprendre à résister à la tentation de suivre les plus rapides
Le vrai but
Rappelez-vous : votre objectif est de terminer en courant, pas d’exploser et marcher les 10 derniers kilomètres ou abandonner à quelques bornes de l’arrivée.
Sur un 50 km bien géré, il n’est pas rare de doubler plusieurs dizaines de coureurs sur la fin… simplement parce que vous avez su économiser votre énergie au départ et la gérer tout le long du parcours.

5. Ne pas négliger la marche
En trail long, la marche n’est pas une défaite : c’est une stratégie intelligente.
Sur un 50 km, même les meilleurs coureurs marchent, notamment dans les montées raides ou sur les sections très techniques. L’objectif est simple : économiser de l’énergie pour courir plus longtemps.
Pourquoi marcher peut vous faire gagner du temps
- Gestion de l’effort : en montée, courir coûte beaucoup plus d’énergie pour un gain de vitesse minime
- Préservation musculaire : la marche active réduit l’impact sur les quadriceps et les mollets
- Récupération en mouvement : marcher permet de stabiliser la respiration, d’absorber plus facilement nourriture et boisson
- Maintien du rythme global : marcher dans certaines sections permet de repartir plus fort ensuite, plutôt que de ralentir partout
La technique de la marche active
Bien marcher, ça s’apprend :
- Buste légèrement penché vers l’avant, mais sans se tasser
- Foulée dynamique : pas rapides et réguliers
- Bras engagés pour accompagner le mouvement
- Si vous utilisez des bâtons :
- Plantez-les fermement pour vous aider à propulser
- Alternez bras et jambes de manière fluide
- En montée raide, utilisez le “double appui” (les deux bâtons ensemble devant vous) pour pousser fort
Quand marcher en course
- Dans les montées de plus de 10% de pente
- Dans les zones techniques où courir demande trop d’énergie ou présente un risque de chute
- Lors des premiers signes de fatigue musculaire ou de crampe (pour laisser le corps récupérer sans s’arrêter)
S’entraîner à marcher
Ne réservez pas la marche au jour de la course : intégrez-la à vos sorties longues pendant votre entraînement trail 50km..
- Alternez 10 à 15 minutes de course et 3 à 5 minutes de marche en côte
- Sur certaines sorties, entraînez-vous à marcher avec le rythme et la posture que vous utiliserez en compétition
- Testez vos ravitaillements en marchant : les barres énergétiques Andros Sport passent souvent mieux en phase de marche, quand la respiration est plus calme
Astuce mentale : dites-vous que chaque pas, même marché, est un pas vers la ligne d’arrivée. Dans un trail long, avancer lentement vaut toujours mieux que s’arrêter.

6. Préparer le corps au dénivelé
Sur un trail de 50 km, le dénivelé cumulé peut représenter plusieurs milliers de mètres. Ce n’est pas seulement une question de cardio : vos muscles, tendons et articulations doivent être capables d’encaisser des heures d’effort en montée et en descente.
Les montées : puissance et économie d’énergie
En montée, le travail musculaire est intense, notamment pour les quadriceps, les fessiers et les mollets. Pour être efficace :
- Adoptez la marche active sur les pentes raides (voir partie 5)
- Allongez légèrement la foulée sur pente douce pour relancer
- Utilisez les bâtons si vous en avez, pour répartir une partie de l’effort sur le haut du corps
- Entraînez-vous sur différents types de côtes : courtes et explosives (100-200 m) pour la puissance, longues et régulières (5-10 min) pour l’endurance
Astuce : cherchez à être régulier dans l’effort, pas à “gagner la côte” en soufflant fort en haut.
Les descentes : résistance musculaire et technique
Beaucoup de coureurs sous-estiment la descente, alors que c’est souvent là que les quadriceps “explosent” en fin de course.
- Gardez les genoux légèrement fléchis pour absorber les chocs
- Regardez loin devant pour anticiper les appuis
- Évitez les freinages trop brusques, qui fatiguent inutilement les jambes
- Travaillez la souplesse de vos appuis : petits pas rapides plutôt que grandes foulées cassantes
Entraînement spécifique :
- Descendez plusieurs fois la même pente lors d’une séance
- Variez le terrain : sentier caillouteux, terre meuble, herbe humide
- Intégrez des exercices de renforcement (squats sautés, fentes pliométriques) pour habituer vos jambes à absorber et restituer l’énergie
Renforcement musculaire ciblé
Pour encaisser le dénivelé, un travail de musculation complémentaire est indispensable :
- Quadriceps : squats, fentes avant/arrière
- Fessiers : hip thrust, step-up sur banc
- Mollets : montées sur pointes, sauts à la corde
- Gainage : planche classique et latérale pour la stabilité en terrain irrégulier
2 séances courtes (20-30 min) par semaine suffisent à faire une vraie différence le jour J.
Simuler le terrain de la course
Si possible, entraînez-vous sur un profil proche de celui du 50 km visé :
- Même type de pente et de sol
- Sections techniques comparables
- Conditions météo similaires si possible
Cela vous permettra de calibrer vos allures et de valider votre stratégie d’effort.
Astuce récupération : après une séance de dénivelé, pensez à bien vous hydrater et à reconstituer vos réserves avec un mélange glucides/protéines. Les barres protéinées Andros Sport sont parfaites pour ça, faciles à emporter et rapides à consommer après l’entraînement.

7. Anticiper la météo et l’équipement
Un trail de 50 km se déroule souvent en montagne ou sur des terrains naturels où la météo peut changer brutalement. Vous pouvez partir sous un soleil radieux et vous retrouver sous la pluie ou dans le brouillard quelques heures plus tard. Être prêt à ces variations est essentiel pour votre confort, votre sécurité et vos performances.
Vêtements : superposer et adapter
En trail long, le maître-mot est la modularité :
- Couche de base : textile technique respirant qui évacue la transpiration (évitez absolument le coton)
- Couche intermédiaire : pour conserver la chaleur si nécessaire (manches longues fines, gilet sans manches)
- Couche externe : veste imperméable et respirante, légère mais efficace contre le vent et la pluie
Conseil : testez votre tenue complète sur plusieurs sorties longues pour vérifier confort et absence de frottements.
Chaussures : choisir pour le terrain
Le choix des chaussures est déterminant sur 50 km :
- Accroche : privilégiez une semelle adaptée au type de sol (gros crampons pour terrain boueux, crampons plus fins pour terrain sec et rocailleux)
- Amorti : plus vous aurez de descentes, plus l’amorti sera important pour préserver vos articulations
- Stabilité : une bonne tenue du pied limitera les risques d’entorses sur terrain technique
N’attendez pas la course pour les tester : cumulez au moins 150 km avec votre paire avant le jour J.
Sac et hydratation
Un sac d’hydratation bien réglé est indispensable.
- Capacité : 5 à 12 L selon les conditions météo et les obligations matérielles de la course (présence ou non de postes de ravitaillement)
- Système d’hydratation : poches à eau (1,5 à 2 L) ou flasques souples
- Compartiments accessibles pour la nutrition et les vêtements
Astuce Andros Sport : profitez des poches latérales pour glisser vos boissons isotoniques au nouveau format, faciles à attraper et à boire en marchant.
Accessoires utiles
- Casquette ou buff pour le soleil
- Lunettes de sport (UV + protection contre la poussière et le vent)
- Gants légers pour le froid ou la pluie
- Bâtons pliables pour les longues montées
- Lampe frontale si le départ ou l’arrivée se fait dans la pénombre
Prévoir plusieurs scénarios météo
Avant la course, vérifiez la météo mais préparez toujours un plan B :
- En cas de chaleur : prévoyez plus de liquide et des électrolytes supplémentaires
- En cas de pluie : gants imperméables, veste efficace et attention au poids supplémentaire lié aux vêtements gorgés d’eau
- En cas de froid : ajoutez une couche thermique et protégez les extrémités (mains, tête, pieds)
Règle d’or : tout ce que vous porterez ou consommerez le jour J doit avoir été testé à l’entraînement. Un 50 km n’est pas le moment pour expérimenter du matériel neuf ou une nouvelle boisson.

8. Soigner la récupération pendant la préparation
Préparer un trail de 50 km est exigeant. Les longues sorties, le travail de dénivelé et l’accumulation des kilomètres fatiguent profondément le corps. Sans récupération adaptée, vous risquez la blessure, la fatigue chronique et la baisse de motivation.
Le repos : un entraînement invisible mais essentiel
Le corps ne progresse pas pendant l’effort, mais pendant la récupération. C’est à ce moment que les muscles se renforcent, que les tendons se réparent et que le système nerveux se régénère.
- 1 à 2 jours de repos complet par semaine : pas de course, privilégier la marche légère ou les étirements doux
- Semaines d’allègement toutes les 3 ou 4 semaines : réduire le volume d’entraînement de 30 à 40 %
- Écouter les signaux d’alerte : douleurs persistantes, sommeil perturbé, manque d’envie → ajuster la charge au besoin.
Conseil : noter ses sensations dans un carnet ou une appli pour repérer les signes de surmenage.
La nutrition post-entraînement
Après un effort long, vos réserves de glycogène sont basses et vos fibres musculaires ont subi des micro-lésions.
- Dans les 30 minutes : apportez à votre corps un mélange glucides + protéines pour optimiser la récupération
- Exemple : banane + barre protéinée, smoothie aux fruits + yaourt, tartine complète + fromage frais
- La barre hyperprotéinée Andros Sport sont idéales : faciles à transporter, équilibrées, et adaptées à une consommation juste après l’effort
Hydratation
Perdre seulement 2 % de son poids en eau peut déjà altérer la performance et ralentir la récupération.
- Buvez régulièrement dans les heures qui suivent l’effort
- Alternez eau et boissons riches en électrolytes, surtout après une sortie sous forte chaleur
- Les boissons isotoniques Andros Sport permettent de réhydrater tout en rééquilibrant les minéraux perdus
Techniques complémentaires
- Étirements légers : privilégier la mobilité plutôt que les étirements forcés
- Auto-massage : rouleau de massage ou balle pour détendre les zones tendues
- Bain froid ou douche contrastée : alterner chaud et froid pour stimuler la circulation
- Sommeil de qualité : viser 7 à 9 heures par nuit, avec une heure régulière de coucher
Astuce bonus : ne sous-estimez pas l’effet psychologique de la récupération. Un corps reposé, c’est aussi un mental plus positif, essentiel pour affronter la distance.

9. Simuler le jour J
L’une des erreurs les plus fréquentes avant un trail long, c’est de ne jamais avoir testé l’ensemble des paramètres de course en conditions réelles. Résultat : le jour J, on découvre que les chaussures frottent, que la boisson ne passe pas, ou que le sac est mal réglé… et il est trop tard pour corriger.
La solution : programmer une ou deux “répétitions générales” pendant la préparation.
Quand la faire ?
- Idéalement 3 à 4 semaines avant la course : assez proche pour être pertinent, assez loin pour avoir le temps de récupérer
- Sur un week-end où vous pouvez vous reposer le lendemain
Distance et durée
- 35 à 40 km pour un 50 km : inutile de faire la distance complète, l’objectif est de tester, pas de s’épuiser
- Dénivelé similaire à la course si possible, ou au moins 70 % de celui prévu
- Durée cible : proche de la durée estimée sur la course (même si la distance est un peu plus courte)
Équipement complet
Utilisez absolument tout ce que vous porterez le jour J :
- Chaussures, chaussettes, vêtements
- Sac d’hydratation rempli comme en course
- Bâtons si vous en utilisez
- Gels, barres, boissons isotoniques Andros Sport dans leur nouveau format pour tester le dosage et la tolérance
Conseil : faites plusieurs arrêts rapides pour simuler les ravitaillements (remplissage d’eau, prise de nourriture).
Conditions de course
- Heure de départ : reproduisez celle de la course pour tester le rythme de lever, le petit-déjeuner, l’échauffement
- Météo : entraînez-vous sous chaleur, pluie ou vent si possible pour apprendre à gérer
- Terrain : cherchez un profil et un sol proches de ceux du 50 km visé
Objectif de la simulation
- Valider la stratégie d’alimentation : quantité, fréquence, tolérance digestive
- Régler le matériel : sangles du sac, position des flasques, accès aux poches
- Tester l’allure : départ prudent, gestion en montée, relance en descente
- Identifier les points faibles : zones de frottement, douleurs récurrentes, besoin d’ajuster les apports
Bonus mental : cette simulation vous donne un énorme gain de confiance. Vous saurez exactement quoi faire, quoi manger et à quel rythme courir. Et le jour J, vous aurez déjà “vécu” votre course… presque pour de vrai.

10. Le mental : votre meilleur allié
Sur un 50 km, vos jambes vous portent… mais c’est votre tête qui vous fait franchir la ligne d’arrivée. Même avec une préparation physique solide, il arrivera un moment où la fatigue, la douleur ou le doute vont s’inviter. C’est là que le mental prend le relais.
Accepter les hauts et les bas
Un trail long est rarement une progression linéaire. Vous passerez par des phases où tout semble facile… puis par des moments où chaque pas paraît lourd. C’est normal. L’important est de ne pas paniquer dans les moments difficiles : ils finissent toujours par passer si vous continuez à avancer.
Fractionner la course
Un 50 km peut sembler interminable si on le prend comme un bloc unique. La clé est de le diviser mentalement :
- D’un ravitaillement à l’autre
- D’une montée à l’autre
- D’un point de repère visuel à un autre (sommet, col, village)
Chaque “mini-objectif” atteint est une victoire qui alimente la motivation.
Avoir un plan B… et un plan C
Sur une course longue, tout ne se passe pas toujours comme prévu : météo, douleurs, matériel, alimentation…
- Plan B : une alternative réaliste (changer de rythme, modifier l’alimentation)
- Plan C : stratégie de secours pour finir malgré les difficultés (alterner marche/course, allonger les pauses ravitaillement)
Savoir que vous avez des solutions de repli réduit l’anxiété le jour J.
Utiliser des leviers positifs
- Mantras : phrases courtes et motivantes à répéter (“Un pas après l’autre”, “Je suis plus fort que cette côte”)
- Visualisation : imaginez-vous franchissant la ligne, visualisez les paysages de la course
- Support extérieur : pensez à vos proches, à ceux qui vous suivent, ou à la satisfaction personnelle que vous aurez en terminant
Garder la fierté comme moteur
Finir un 50 km, c’est rejoindre une minorité de coureurs capables d’endurer un tel effort. Peu importe le temps : ce qui compte, c’est d’aller au bout.
Le jour où vous passerez cette ligne d’arrivée, vous n’aurez pas seulement couru 50 km : vous aurez prouvé à votre corps et à votre esprit que vous pouviez aller bien plus loin que vous ne l'imaginez.
Astuce finale : gardez à l’esprit que chaque difficulté rencontrée à l’entraînement ou en course vous renforce.

Savourez l’aventure !
Se lancer sur un trail de 50 km, c’est accepter de relever un défi qui ne se joue pas uniquement dans les jambes. C’est une aventure complète, faite de préparation rigoureuse, de gestion intelligente de l’allure et des ravitaillements, d’adaptation au terrain et aux conditions météo… et de persévérance mentale.
En suivant ces 10 conseils, vous mettez toutes les chances de votre côté pour franchir la ligne d’arrivée, avec le sentiment d’avoir accompli quelque chose de grand.
Un 50 km, ce n’est pas “juste” une course : c’est un voyage. Et pour ce voyage, préparez soigneusement les bagages qui vous permettront de le vivre intensément, avec plaisir… et jusqu’à destination !.